Cet article a été écrit dans le cadre de l’événement inter-blogueurs “Vos 5 films préférés“ organisé par Karim Joutet. Retrouvez les “5 films préférés“ des autres blogueurs participants, sur le blog de Karim Joutet | Espagnol pas à pas.
Vous ne me connaissez pas encore ? Dommage, Vintage | Vin, style & dégustation | by Alice Weinderland est le blog qui parle cru de dégustation, d’éveil des sens. Le vin, l’hédonisme, l’ivresse sont des thèmes qui ont depuis l’invention de l’art inspiré les auteurs mais aussi les acteurs de Richard Burton, Elisabeth Taylor à Jeff Bridges, de « Qui a peur de Virginia Woolf ? » à l’inénarrable « The Big Lebowski ». Il est sûr que le « Discours de la méthode » de Descartes n’aurait pas été écrit avec cette rigueur sous ivresse ni que l’oeuvre de Rabelais eut été différente s’il n’avait eu ce penchant pour la bonne chère et le vin. Soyons-en ravis. Ma sélection de films s’oriente vers des oeuvres qui parlent simplement nectar, vin, vignes et sensibilité ; des thèmes qui me touchent de la pointe de… ce que vous voulez à celle des papilles. Bonne lecture, bonnes toiles et rendez-vous sur Vintage | Vin, style & dégustation pour décanter ensemble. Alice.
CE QUI NOUS LIE.
Drame comédie, français, de Cédric Klappisch. Durée : 1h53.
Au décès de leur père Jean, Juliette et Jérémie se retrouvent propriétaires du Domaine bourguignon familial. Juliette la seule à n’avoir jamais quitté le domaine, continue le travail de son père. Mais les situations de vies des 3 frères et sœurs, cumulées à l’enjeu de posséder un vignoble dans la région la plus cotée du monde vont diviser la fratrie. Histoire de terroir, histoire de famille, histoire d’héritage, boire et déboires d’une fratrie attachante…
I like: Un film sensible dans lequel on vit au rythme du travail de la vigne, du raisin et du vin. Des images magnifiques, une poésie visuelle de tous les instants. Cédric Klappisch, met l’accent sur la qualité du travail des femmes dans le monde vinicole. J’ai ri, je me suis projetée dans cet univers, les yeux embués d’émotions. Comment ne pas être touchée par l’histoire de cette famille en proie à ses démons dans laquelle fermentent autant d’émotions? Histoire de chai qui montre une situation d’attachement à un terroir et une envie d’y inventer son propre destin.
RATATOUILLE.
Film d’animation de 2007, américain, de Brad Bird. Durée : 1h47.
Je pense que vous avez déjà tous vu l’histoire de Rémy, ce jeune rat passionné de cuisine qui caché sous la toque du jeune Alfredo Linguini va devenir le chef étoilé du restaurant Gusteau, un des plus grands restaurants parisiens « ze must of ze must ». Quelle atmosphère, quel rythme que celle du travail collectif d’une cuisine de professionnels à l’heure de service. Et quand les critiques gastronomiques se mettent à table, la pression monte…
I like : La gastronomie française mise à l’honneur par des américains. Bon, ils nous ont collé des rats en cuisine (bonjour l’hygiène), mais des rats savants ! Une des rare fois où je peux trouver un de ces rongeurs sympas et pourtant j’ai moi-même un côté peste. J’avoue que le chef est inventif malgré son aspect velu un peu rébarbatif, il évite tous les pièges de la cuisine sans âme. … En plus j’adore la ratatouille et sa cousine d’Afrique du nord la chachouka et je ne raterais pour rien au monde une occasion d’en manger. Surtout l’été. Mais aussi populaire ce plat soit-il, il faut encore avoir ses adresses. Tout n’est pas top comme diraient nos amis yankees. En tout cas et il faut le signaler “Ratatouille“ est le seul film pour enfant qui fasse l’éloge d’un Pauillac Château Latour ce qui est une preuve de savoir-vivre!
SIDEWAYS.
Comédie dramatique, américaine de 2005, réalisé par Alexander Payne. Durée : 2h07.
Adapté du livre de Rex Pickett, Sideways est une comédie dramatique légère, qui aborde les questions du temps qui passe: la confiance en soi, les choix de vie, les occasions perdues… Deux copains Miles et Jack, la quarantaine, enchainent les vestes avec une expertise de looser. Miles, en proie aux affres de l’écriture peine aussi dans sa relation aux femmes. Jack patine dans sa carrière d’acteur. Les deux compères entreprennent alors un périple “enterrement de vie de garçon de Jack“ sur la route des vins de Santa Ynez Valley en Californie, avec pour alibi l’intérêt de Miles pour l’oenologie.
I like : Une histoire simple et gouleyante, avec des personnages assez crus, dans lesquels on pourrait se reconnaître. Un peu d’amour et de pinot noir bien frais!
MONDOVINO.
Documentaire italo-argentino-franco-américain de 2004, réalisé par Jonathan Nossiter. Durée : 2h11.
Documentaire polémique, qui aborde la mondialisation viticole. Via des interviews d’acteurs du monde du vin, on voit comment quelques artisans vignerons osent s’opposer aux puissantes industries du vin pour survivre. Même si tous sont passionnés, chacun à sa façon fait valoir son point de vue et sa méthode. De la Californie à la Toscane en passant par New York, l’Amérique du sud, le Languedoc, et la Bourgogne, le réalisateur apporte un éclairage sur les différences qu’induisent ces points de vue sur les crus et leur valorisation.
Nous suivrons Michel Rolland, œnologue-conseil prestigieux (de 70 châteaux au travers le monde) et Robert Parker, critique américain et créateur du guide éponyme, deux acteurs incontournables du monde du vin auxquels il est souvent reproché l’uniformisation du goût du vin. Vous découvrirez aussi d’autres personnages comme Aimé Guibert, vigneron au Mas de Daumas Gassac ou Hubert de Montille, vigneron au domaine de Montille à Volnay.
I like : C’est le film qui secoue le monde du vin début des années 2000. Intéressant de laisser décanter ces analyses pour une novice comme moi. Il y a des choses à savourer et d’autres à déguster, libre à chacun de se faire son opinion et de remplir son verre. Avec modération, bien sûr. Personnellement j’aime bien quand les débats sont contradictoires, ça ouvre l’esprit et ça donne soif.
L’AILE OU LA CUISSE.
Comédie française de 1976, réalisée par Claude Zidi. Avec Louis de funès, Coluche. Durée : 1h45.
Charles Duchemin, un célèbre critique gastronomique français, pousse son fils -pas prodigue du tout- à reprendre l’entreprise familiale. Mais Gérarrrd (Coluche) préfère faire le clown avec ses copains plutôt que la cuisine. Arrive Jacques Tricatel, l’agro-industriel sans scrupule, prêt à tout pour faire marcher son business. L‘affreux n’hésite pas à biaiser sur la qualité des produits qu’il sert pour augmenter ses marges. Charles, le père de Funès décide de lui donner la leçon lors d’une dégustation historique sur un plateau de télévision. Il est persuadé que le public sera capable de faire la différence entre bon petit plat et mal bouffe.
I like : Malgré ses 32 ans, ce film traite d’un sujet d’actualité : la bonne chère onéreuse contre les plats transformés bon marché, le peu de souci du grand public quant à la qualité et l’origine des aliments qu’on lui sert, faute de moyens. Evidemment, je jubile en revoyant Coluche le débonnaire au grand coeur et Louis de Funès -autant de tics que d’éthique-. Malheureusement, ces « personnalités atypiques du cinéma » n’égaient plus notre vie quotidienne et les vannes de l’humour délicieusement franchouillard se sont refermées. Un spécial like d’honneur à la scène de dégustation à l’aveugle du Saint-Julien Château Leoville Las Cases.
Vintage | Vin, style & dégustation | by Alice Weinderland | Vintage-by-alice.com
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Merci beaucoup pour ta participation ! Très bel article. Je pense que je vais regarde Ce qui nous lie très prochainement 😉
Un abrazo
Merci à toi. Un abrazo.
Salut Salut !
Pareil : tu m’as donné envie de regarder « Ce qui nous lie » ! Hop, c’est dans ma liste.
Tiens et puisqu’on y est, je t’envoie une petite chanson. Tu connais peut-être mais si pas, je suis très content de te faire découvrir:)
https://www.youtube.com/watch?v=Uhy7t0t8zGY
A très vite
Excellent! Non je ne connais pas.