A la croisée des chenins se trouve le Bonnezeaux ? Non, je ne suis pas sur le bon Chenin ? Le français médiéval des Charentes n’aurait-il pas mis un pied de chenin sur la route d’un vigneron du coin?
Chenin, chennin, kienin, chiennin, chienin au XIIIe siècle le mot aurait plutôt eu une origine canine. Pourquoi ? Peut-être par ce que pour lui, le goût est toutou. Ouaf, ouaf ! Non, l’adjectif « chienin » ferait plutôt référence au caractère exubérant, indomptable de la végétation, à son caractère sauvage, sa fertilité, la vigueur fofolle avec laquelle ses rameaux et feuilles poussent et font broussaille s’ils ne sont pas correctement maîtrisés.
Bien que le nom du cépage soit mentionné dès le IXe en Anjou, une seconde hypothèse, mettrait en scène le seigneur de Chenonceau et son beau frère, supérieur à l’Abbaye de Cormery, au XVe, sur la route de Montchenain. Les deux compères, tous deux grands voyageurs et friands du divin nectar, se mettent à cultiver des raisins venus d’ailleurs, dans la vallée de l’Echandon. D’où la confusion.
Une chose est sûre c’est qu’au moment de la révocation de l’Edit de Nantes, quelques huguenots, qui avaient perdu la boussole mettent les voiles vers le sud, Chenin en poche! Arrivés en Afrique du Sud, faute de mieux, ils développent la viticulture du Chenin qui en Afrikaans devient Steen – pierre. Allez comprendre. Quoi qu’il en soit, il en aura fait du chenin !
Vin de monocépage ou vin d’assemblage ?
Qu’est-ce qu’un cépage? Voir-ici.
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L’histoire des noms des cépages.
Vintage | Vin, style & dégustation | by Alice Weinderland | Vintage-by-alice.com
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