Divin mon vin !

Vintage | Vin, style & dégustation | by Alice Weinderland | Le vin est bon

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Si un vin est divin… onze vins peuvent–ils être divins ?

Je sais, c’est idiot comme question.

Mais comment sait-on si un vin est bon ? Eh bien, il faut l’essayer, le déguster. Du regard déjà, du nez ensuite, des papilles enfin.

Car comme dit la chanson : « Goûtons voir si le vin est bon (…) oui oui oui, (…) non non non » mais plutôt « oui oui oui»

Quand on dit : « Ce vin est gouleyant », de quoi parle-t-on ? Qu’est-ce qui détermine ces critères qui donnent à un vin sa qualité, ses lettres de noblesse, son style ? Pour reprendre le vocabulaire de l’entreprise, y a-t-il une hiérarchie des normes pour le vin? Sinon comment les différencier ? Le prix ? Le nom du domaine ? La couleur, l’étiquette ? Pour simplifier, trois critères sont incontournables :

La qualité

Un vin est bon s’il n’a pas de défaut majeur (goût de bouchon, vin piqué, réduit ou oxydé…terne) : éduquez vos yeux, nez et palais pour détecter les vices qui peuvent métamorphoser un vin en piquette! Le vin est vivant, fragile. Une rupture dans la chaîne de fabrication du nectar peut hélas altérer irrémédiablement son goût ou ses tanins.

Une fois ces défauts écartés, la deuxième étape est plus subtile. Elle demande un peu plus d’expertise. Il s’agit de définir l’équilibre qu’il y a entre les niveaux d’acidité, d’onctuosité (sucre, alcool), d’intensité des arômes et des tanins (dans le cas des rouges).

Il ne faut pas qu’une caractéristique écrase les autres. “ Grosse malheur ! ” Si le vin est trop tannique ou a trop d’acidité au détriment du reste, il perd de sa complexité, de sa structure. Il boîte. Dans ce cas le potentiel de garde est compromis.

Mais me direz-vous, ce critère rempli, on peut très bien reconnaître l’excellence d’un vin, tout en lui en préférant d’autres.

Et j’ajouterai, qu’un vin qui vous plaît à vous, peut laisser vos copines indifférentes. Eh oui !

Normal. Vous êtes plus sensibles à certains styles de cépages qu’à d’autres.

 

Le style

Alors qu’est-ce que le style ? Cher vin, ton style, c’est quoi ? Ta robe ? Ton nez ? Ton cru ?

Plusieurs éléments vont le déterminer.

Dans un premier temps les éléments liés au raisin et à la viticulture, comme :

– le cépage qui donne le niveau d’acidité et le profil aromatique du futur vin qui influencera aussi le type de rendement.

– le climat (par exemple : la pluie avant les vendanges peut diluer les arômes des raisins. La chaleur quant à elle va donner des raisins plus sucrés et donc des vins plus charpentés…) ;

– le sol, l’exposition, la présence de cours d’eau, de lacs et de mers ;

– la culture de la vigne (certaines techniques de taille des vignes, par exemple, permettent de maîtriser les rendements et le développement des fruits : acidité contre sucrosité).

Dans un second temps, des éléments liés aux modes de vinification vont aussi jouer leur rôle :

– la vinification : il existe de nombreuses techniques qui peuvent apporter de nouveaux arômes au vin. Par exemple : la fermentation malolactique, très fréquemment utilisée, va donner des vins moins acides aux arômes crémeux et lactés. Ou encore l’élevage sur lies, quant à lui, développe le gras du vin. Il donne une complexité aromatique avec des arômes de beurre, d’amande, de noisette.

– l’élevage en fût de chêne développe des notes épicées et fumées, de clou de girofle, de vanille, de tabac, de pain toasté…

Le coût “ Tout ce qui joue sur le prix d’un vin “

Depuis les travaux de culture comme:

– la taille des ceps, en général faite à la main dont l’objectif est de contrôler le développement des fruits ;

– la densité de plantation, c’est-à-dire le nombre de pieds de vigne par hectare, permet le bon développement des vignes (1000 pieds par hectare en Espagne contre jusqu’à 10 000 pieds par hectare dans le Bordelais)

– le rendement (nombre d’hectolitres de vin produit par hectare).

Aux différentes méthodes de récolte, de vinification et d’élevage :

– les vendanges manuelles beaucoup plus chères que les vendanges mécanisées ;

– le tri manuel après la vendange ;

– le temps d’élevage, de quelques mois à plusieurs années ;

– le coût des fûts en chêne ou en inox ;

– les vins issus d’assemblages.

Il faut aussi prendre en compte les coûts du conditionnement (bouteille, carton, qualité du bouchon, étiquette), du transport et la marge des négociants et commerçants (cavistes, restaurants, grande distribution).

Bien sûr la renommée d’un vin, d’une région, d’une appellation, d’un domaine joue aussi un rôle important dans le prix final. L’offre et la demande…, bien sûr.

Un vin qui a reçu beaucoup de bonnes critiques et de distinctions, un vin issu d’un bon millésime, et/ou un vin qui aura un bon potentiel de garde verra naturellement et sans levures, son prix augmenter.

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